Avec son association Ars Industrialis, le philosophe Bernard Stiegler était en quête, depuis de nombreuses années, d'alternatives à une société de consommation qu'il estimait « toxique » pour nos esprits et nos corps. Il a trouvé dans le développement du logiciel libre et open source un modèle, voire une éthique de travail basée sur la contribution, dans laquelle les individus peuvent non seulement se « déprolétariser », c'est-à-dire retrouver leurs savoir-faire et ne pas être dominés par un modèle industriel, mais également se départir des diktats du marketing.